mercredi 8 février 2012

Billet 15
Dans la blogosphère

Que ce soit un voyage spécial, l’attente d’un enfant, des recettes de famille ou n’importe quelle autre passion… tout le monde peut désormais s’improviser spécialiste sur n’importe quel sujet et relater ses expériences, ses découvertes, ses opinions sur un blogue. Cette avancée technologique connait une évolution phénoménale depuis les années 2000, grâce à l’avènement de nombreuses nouvelles techniques dans le domaine de l’informatique dans les dernières années.

Le mot blogue provient en fait de la combinaison des mots « web » et « log » et s’agit en fait d’une sorte de journal personnel en ligne puisque son contenu est a la totale disposition de son rédacteur, plus communément appelé blogueur. Devant l’ampleur qu’a pris ce phénomène, les deux seules caractéristiques qui conviennent désormais à tous les blogues de la planète est que c’est un site web personnel où on peut poster des textes, des images, des sons et même des vidéos qui sont publiés sous forme de billets ou d’articles classés par ordre « antéchronologique », des plus récents aux plus anciens. De plus, sur la majorité des blogues, il est possible pour les visiteurs de laisser leurs commentaires, ce qui peut être très intéressant et donner lieu à des débats enflammés, même s’il y a des limites aux bons côtés, comme le manque de contrôle de l’information qui circule sur le web. Il y a de nombreux avantages à l’éclosion des blogues dans notre société. En effet, il s’agit d’une démocratisation incroyable de l’information, car tout le monde peut désormais écrire et se faire lire par des milliers d’inconnus sans pourtant être renommé dans ledit domaine d’activité. Les blogues peuvent être privés et nécessiter des mots de passe afin de s’en servir comme forum où chacun peut donner son opinion au sein d’une entreprise. Il est aussi possible de rendre un blogue public et nos articles peuvent ainsi se répandre tout autour du web et rejoindre un nombre très élevé de lecteurs aux quatre coins du globe. Il est désormais à la portée de tous de devenir une sorte de célébrité aux yeux des lecteurs d’un sujet qui nous intéresse et on peut ainsi connaître les opinions des autres sur le sujet et sur nos propres opinions. Les blogues donnent lieu à des débats enflammés sur des sujets aussi diversifiés que la mode, la cuisine, la politique, les relations internationales, etc. Un blogue peut aussi être très utile pour démarrer une entreprise, car il est moins coûteux et tout aussi pratique qu’un site internet. On peut ainsi « poster » autant de photos, de vidéos et d’articles que l’on veut, publier des articles à vendre ou écrire un petit historique de l’entreprise et les raisons qui ont poussé sa création. Le tout sans avoir recours à des graphistes ou des créateurs de site web.

Comme dans la photo ci-jointe qui montre le blogue que deux jeunes créatrices de mode ont créé pour commencer à faire connaître leur marque, « Garçonnette », dans leur entourage. Rien n’est plus simple et accessible que la création d’un blogue qui peut devenir un passe-temps agréable ou même un outil professionnel important où l’information qu’on peut divulguer n’est jamais limitée, d’où cette immense popularité et la propagation du phénomène en si peu de temps. Bref, un blogue est un excellent moyen de se tenir informé, de discuter et de débattre sur une multitude de sujets extrêmement variés et où chacun peut laisser ses commentaires.


Il est d’ailleurs impossible de déterminer avec précision combien il existe de blogues sur la planète. En 2005, certaines études tentèrent de proposer un chiffre relativement précis, mais alors que Technorati en recense 14,2 millions et que Persus Development obtient un nombre de 31,6 millions et que le Blog Herald propose un total de 60 millions de blogues en établissant des statistiques par pays et par continents, il est devenu évident que ce phénomène a pris trop d’ampleur et est trop changeant pour pouvoir compter les blogues avec précision. Cela devient encore pire lorsqu’on sait que de nombreux blogues s’ajoutent chaque jour à la blogosphère et que, de l’autre côté, nombre d’entre eux sont aussi abandonnés chaque jour. À la suite d’une autre étude sur Technorati qui déclarait en 2006 l’existence de 50 millions de blogues, un chiffre pourtant très biaisé, selon Francis Pisani : « Le chiffre, pourtant, est trompeur. Pour deux raisons au moins. La première tient au fait que tous les blogues ne sont pas enregistrés. Le web est un animal vivant, dynamique et tous les moteurs de recherche sont toujours en retard d’un métro… ou deux. A cela il faut ajouter une sorte d’ignorance structurelle de ce qui se passe dans les langues non romanes. C’est particulièrement grave dans le cas du chinois qui ne tardera pas à devenir la langue la plus parlée sur le web. La seconde source d’erreur tient au fait que tous les blogs enregistrés ne sont pas actifs. Une évidence qu’on oublie trop souvent. »












Il y aussi quelques côtés négatifs dont on doit tenir compte lorsqu’on souhaite évoquer le sujet des blogues. En effet, il n’existe pas de « police de la blogosphère » qui contrôlerait l’information divulguée dans les blogues, ce qui laisse place à quelques sujets controversés. Par exemple, il y eut des blogues sur lesquels des élèves du secondaire détruisaient la réputation de leurs enseignants, ce qui est une atteinte à la personne et qui peut être extrêmement blessant. Deuxièmement, on peut retrouver des menaces sur le web, ce qui devrait être puni par la loi, ce qui démontre que nous sommes loin d’avoir le contrôle du web. Une autre grosse problématique est la pornographie que les blogues rendent encore plus accessible sur la blogosphère. À une époque révolue, il était relativement compliqué de trouver ce genre de contenu alors que, maintenant, la pornographie est à la portée de quelques clics seulement, ce qui a un effet néfaste à long terme sur la jeunesse et sur cette image d’hyper sexualisation sans cesse grandissante dans la société. Outre les effets que peuvent avoir les informations qui circulent, il reste aussi à savoir si la « république autogérée des blogs résistera à son évolution en conservant son identité originale, où si elle se diluera dans la normalisation… »

Guillaume Narvic veut dire par là que de nombreux blogues sont aujourd’hui repris dans les médias contre une rémunération, même si les billets des blogues sont souvent protégés par la licence Creative Common, qui interdit l’usage commercial, mais par la rediffusion libre. La blogosphère est donc en constante évolution et il est dangereux de tomber dans la commercialisation des billets qui enlèverait aux blogues tout leur charme. Bref, les blogues peuvent avoir quelques points négatifs, mais il reste que c’est un outil actuel utile dans de nombreux cas, autant au niveau personnel que professionnel. On peut retrouver toute sorte d’information sur la blogosphère, ce qui fait des blogues un phénomène en pleine expansion depuis sa création dans les années 2000.

Billet 14
Le blogue: Quand le privé rencontre son public

Révolution virtuelle, démocratisation de l’information, passe-temps ou vulgaire reflet d’un exhibitionnisme socialement accepté, le blogue s’est mérité bien des qualificatifs, selon les divers analystes qui ont abordé le sujet. En véritable expansion, il est normal que le phénomène attire l’attention; qu’est-ce qui pousse l’individu à devenir blogueur et quels sont les impacts des traces qu’il laisse dans l’espace public, l’espace web?tion et autorité illégitime L’internaute

Moyen de communication personnel à la portée de tout internaute, de par les sites gratuits permettant d’en créer sans avoir de connaissance particulière en informatique, le blogue est une manière simple d’accès de projeter ses pensées, produits, images, vidéos et réflexions sur la toile, pour qu’un autre individu en prenne connaissance et puisse laisser des commentaires quant à ces derniers. Démocratique, donc. Passionnant, à l’occasion. Mais l’invasion du web par des millions d’individus tenant à partager un aspect de leur vie privée peut aussi soulever des questionnements éthiques. Et le pouvoir rassembleur de certaines idées véhiculées par les blogueurs peut avoir des répercussions, faisant d’eux des porte-paroles, un titre pour lequel ils ne sont peut-être pas qualifiés. C’est pour ces raisons que nous considérons important de jeter un coup d’oeil aux diverses répercussions possibles du succès des blogues, qu’ils soient de l’ordre de la révolution ou de l’autorité illégitime. « Entre décembre 2004 et décembre 2006, le nombre de blogues dans le monde est passé de 5,4 à 63,1 millions selon Technorati. »

Avant la révolution numérique qu’est la venue de l’internet, la publication d’articles d’opinion offerts au public était assurée par des figures reconnues; chroniqueurs, penseurs, politiciens, etc. Si l’individu souhaitait prendre parole, en tant que simple citoyen, il pouvait, à la rigueur, avoir recours à l’espace réservé aux lettres ouvertes, en espérant que la sienne y soit publiée. Depuis l’arrivée des plateformes, telles que Blogger, Over-blogue, Canalblog et autres (voir graphique ci-dessous), tout internaute a la chance d’écrire son opinion et de la rendre publique.


La chose a ses bons côtés. D’abord, dans un contexte de convergence médiatique et d’empires faisant la promotion d’informations dans un intérêt pécuniaire, la présence de cellules indépendantes est rassurante. Car le blogue, bien plus que livres de recettes mis en ligne par tante Jeanne, a parfois une fonction informative. Nombreux sont les blogues liés à l’actualité littéraire, politique ou artistique sur la toile. Géré par des individus, leur grand nombre assure une certaine mise à niveau de l’information. Le lecteur qui se méfie d’une rigueur journalistique amoindrie pourra maintenant prendre le pouls de la population quant à un évènement et même valider la véracité d’une nouvelle en consultant des blogues qui s’y attardent. « À travers la communication de masse individuelle, les mouvements sociaux comme les individus en rébellion sont en mesure d’agir sur les grands médias, de contrôler les informations, de les démentir le cas échéant, ou même d’en produire. »

En démocratisant le droit de crier publiquement notre opinion et de commenter l’opinion, d’autres, en laissant un commentaire, donc une trace dans un espace public, bien qu’au propos souvent privé, le blogue a permis une plus grande diversité d’informations. Il ouvre une porte aux débats sociaux, entre autres grâce à l’émergence de blogues menés par des journalistes sur les sites mêmes de grands journaux, et entraîne une conversation entre internautes. Parfois, ces discussions influencent des décisions; lors des dernières élections américaines, plusieurs internautes ont pris d’assaut le web pour promouvoir la candidature de leur candidat favori à travers blogues et forums. De ce fait, le bruit que le blogue provoque peut-être sain et définitivement profitable à une société qui communique de plus en plus par les voix virtuelles. Cela dit, le phénomène du blogue soulève un problème éthique : est-ce que qui que ce soit peut écrire ce qu’il veut, au sujet de n’importe quel thème? L’anonymat est fréquent sur la blogosphère. Pourtant, les idées qui y sont véhiculées sont souvent loin d’être voilées. Pas toujours inoffensifs, les blogueurs prolifèrent parfois des propos haineux, diffamatoires, dérangeants. On ne laisserait pas un individu cagoulé prendre d’assaut une salle de presse pour forcer un éditeur à publier ce qui l’enchante dans la page d’un quotidien, or le blogueur ne se bute à aucune règle, à aucun tiers devant approuver ou non son propos, hormis son lectorat. Puis, n’étant voué à aucune visée financière, le blogueur a le luxe de se moquer de ses lecteurs.Le résultat peut être frustrant : publication de fausses données, de fausses informations, de propos haineux ou d’articles sans le moindre intérêt, le lecteur qui s’aventure dans la blogosphère peut s’attendre à tout. Car, malheureusement, l’expertise et la rigueur ne sont pas toujours au rendez-vous.

C’est pour cette raison que nous conseillons au lecteur d’être vigilant. Tout blogue n’est peut-être pas à propos, tout blogueur n’a peut-être pas l’expertise requise pour vous influencer correctement. Or, le conseil tient pour les médias traditionnels aussi. Cela dit, nous sommes convaincus que les blogues peuvent remplir plus d’une fonction et que pour cette raison, leur présence sur la toile est un avantage. Catharsis et voyeurisme sont au menu dans le cas de blogues relatant du quotidien d’individus. Information et apprentissage sont accessibles grâce aux blogues politiques, artistiques et culturels. Tant que le blogue est bien manié et évalué pour ce qu’il est, en tant qu’objet distinct, il pourra enrichir la sphère publique et profiter à des internautes en quête de produits littéraires numériques et personnalisés.

Sources:

Le journal du net, « Monde : l’usage des blogues », http://www.journaldunet.com/cc/03_internetmonde/intermonde_blog.shtml

Manuel Castells, « Émergence des médias de masse individuels», Le Monde diplomatique, http://www.monde-diplomatique.fr/2006/08/CASTELLS/13744

Billet 13
Le militantisme sur Internet

La nouvelle apparaît sur lefil de nouvelles de Marc, via un ami qui est chercheur à l’endroit en question, l’Institut de rechercher socio‐économique (IRIS) : sortie sur les gaz de schiste. La recherche « Gaz de schiste : une filière écologique et profitable pour le Québec? » accroche mon attention. Marc travaille dans le milieu environnemental, tous s’attendent à ce qu'il  la publie sur son « mur Facebook », accompagnée d’un commentaire. Je n’ai pas le temps de la lire tout de suite…


Je me rends rapidement sur les sites du Devoir et de Cyberpresse pour voir ce qu’ils en disent. Je m’attendais à un article allant plus en profondeur dans le premier média, mais tout de même une petite analyse dans le second. Quelle ne fût pas ma surprise de ne pas trouver d’article sur Cyberpresse, mais un article assez approfondi d’Alexandre Shields, que je sais être un bon ami de l’IRIS. Logique.



C’est cet article qui est publié sur Facebook. Je réalise quelques minutes plus tard que Cyberpresse a bel et bien couvert la nouvelle, mais au milieu (et je précise bien « au milieu ») d’un article présentant l’organisme tout neuf en faveur d’une meilleure « transparence » dans l’information entourant les gaz de schiste, le Mouvement d’appui au gaz de shale (MAGS). Je repense au reportage mené il y a quelques mois par Jean‐René Dufort, où un responsable d’un site d’exploration se met entre le caméraman et le site du gaz pour les empêcher de filmer la scène. Transparence, c’est bien ça? « Alertes » sur Facebook : en 10 minutes, 7 personnes « aiment » l’article. Une seule personne a commenté : « merrci ! tu fais une job géniale :) je le partage à mon tour ». Je vois 5 personnes sur mon fil d’actualités, sélectif, qui ont publié l’article ou la recherche. Et voilà que la majorité des leaders des comités verts cégépiens liront cet article, et le publieront à leur tour pour leur entourage. Je n’ai personnellement pas de compte Twitter. Je trouve parfois difficile de gérer mon temps alors que mon emploi s’est totalement transformé suite à l’arrivée de Facebook. Avant, je ne devais qu’entretenir des liens, et répondre à leurs questions. Maintenant, les gens espèrent trouver sur mon profil la majorité de l’actualité environnementale. C’est beaucoup plus exigeant, et ça ne se résume plus à certaines heures de bureau!

Ce phénomène me frappe toujours : l’influence qu’ont eue les technologies de l’information sur le militantisme. Non seulement avons‐nous accès beaucoup plus rapidement aux informations, mais nous pouvons échanger rapidement sur le sujet, en débattre, se faire une idée des arguments pour et contre, et rejoindre une quantité impressionnante de gens potentiellement intéressés à notre cause.

Bien sûr, ces ressources ont leurs avantages (cités ci‐haut) et leurs inconvénients. Parmi ces derniers, la circulation rapide des informations permet plus facilement à une nouvelle erronée de faire le tour de la toile avant qu’elle soit corrigée. Les journalistes, sous pression, ne prendront pas toujours le temps de vérifier les informations qui parviennent sur leur bureau. De plus, dans ce cadre, tous en viennent un peu à jouer le rôle de journalistes. Combien de fois par jour je reçois des commentaires sur des communiqués de presse tirés directement de CNW, ou des entrées de blogue répondant à une autre entrée de blogue qui ne cite pas sa source?


Outre la circulation de l’information, les nombreux réseaux sociaux permettent aussi de passer à l’action, si l’ont peut dire. Pendant que je réfléchissais à cela, je vois un rappel sur Facebook : « Dernier jour pour signer la pétition pour la démission de Jean Charest ». Je mets toutefois un bémol sur ce type d’implication : ce n’est pas parce que quelqu’un signe une pétition sur Internet qu’il doit se sentir mieux, se dire qu’il a « fait sa part! » Nous avons toujours de la difficulté à faire comprendre ça à nos « leaders » sur les campus des cégeps : un peu dans la même optique, la mobilisation pour une manifestation ne peut se résumer à un « événement Facebook ». Dans le cadre de la mobilisation citoyenne, tout comme dans la majorité des contextes, les réseaux sociaux doivent demeurer un moyen, et non une fin. En plus de la pétition de 118934 noms contre l’exploitation des gaz de schiste, les artistes se sont mobilisés par un vidéo, et je suis encore étonnée de n’avoir reçu aucune pétition du réseau Avaaz.org à ce sujet. Selon vous, quelle proportion de tous ces signataires s’est sentie pleinement satisfaite après leur signature?
Billet 12

Vous naviguez sur l’internet et vous trouvez une superbe belle robe. Vousaimerez l’acheter, mais avant de le faire, vous demandez l’avis de vos amis. Alors, pour ce faire, vous décidez de partager le produit choisi sur facebook et vous demandez l’avis de vos proches. Cela s’appelle le shopping social!


Mais comment ça marche ?
Il y a une entreprise qui a développé un module, le Shop together friend, qui une fois intégré à un site marchand permet aux internautes de partager leurs expériences shopping avec leur entourage à partir de leur ordinateur. Le Shop together friend rend possible la discussion sur le produit en temps réel.

Le shopping social prend différentes formes
Le pur social shopping Le site ThisNext, par exemple les internautes recommandent des produits qui leur plaisent. Ils possèdent un profil et présentent les différents produits de leurs choix. Si le produit vous intéresse. Vous aurez la liste de quelques sites marchands où vous pouvez trouver le produit. L’utilisateur est dans le pur social, ils ne reçoivent aucun avantage à recommander des produits.Les moteurs de recherche Le site tel que Shopwiki qui regroupe tous les produits présents sur plusieurs sites de e-commerce et les présentent en un seul site. L’internaute cherche un produit, il aura alors tous les sites où il peut trouver cet article et il ira effectuer son achat directement sur le site marchand de son choix. Les boutiques Les sites comme Cartyfly offre un portail pour chaque internaute intéressé pour créer sa propre boutique. L’utilisateur y présente les produits de son choix, à savoir les propres produits qu’il a à vendre et non pas des produits qu’il ne fait que recommander.

Les 7 raisons de faire du shopping social
Le site Social CommerceToday propose la règle de 7. Soit sept raisons de faire du Shopping social et façon de le faire efficacement pour les entreprises.

1. Les consommateurs y passent de plus en plus de temps étant donné la variété d’information qu’ils peuvent trouver.

2. Le magasinage est déjà une activité sociale. Le shopping social permet aux utilisateurs de faire du magasinage en ligne de la même façon. Ils veulent ainsi la rétroaction de leurs amis.

3. La validation des pairs, importante pour de nombreux consommateurs.

4. La découverte de produit est plus amusante et conduit donc à des achats impulsifs dans un contexte social.

5. La compétition y est déjà!

6. Il s’agit de la façon la plus économiquement efficace pour rejoindre le marché visé, et ainsi attirer un plus grand trafic.

7. Les médias électroniques permettent plus facilement d’obtenir de l’information sur les acheteurs et aussi ce qu’ils achètent.

En conclusion, vu l’importance des réseaux sociaux dans notre société. il y a fort à parier que le shopping social est là pour rester. Donc, les entreprises se doivent de s’adapter à cette nouvelle réalité. Ce genre de «bouche-à-oreille» peut d’ailleurs permettre à de petites entreprises de profiter du marketing gratuit de ces réseaux. Le fait d’utiliser de tels réseaux permet de faire connaître un produit sans dépenser une fortune en marketing. Dans l’avenir, la présence du commerce électronique et du shopping social sur des sites comme Facebook et Twitter sera de plus en plus importante. Comme nous l’avons vu, il existe de nombreux sites de shopping social. Par contre, dans le futur de ce phénomène, l’utilisation des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et MySpace sera très utile. Par exemple, grâce à Facebook Connect, on pourra connaître l’avis d’un ami dans notre réseau concernant un produit particulier.
Billet 11
Cyberdémocratie

Le dictionnaire Webster définit la démocratie comme : « une forme de gouvernance où le pouvoir suprême appartient au peuple qui l’exerce directement ou indirectement par l’entremise d’un système de représentation ». De nos jours, c’est désormais la cyberdémocratie qui prime dans notre société. Étant encore au stade rudimentaire, la cyberdémocratie a toutefois créé une forte controverse à travers le monde tant au sein des gouvernements que des groupes politiques. Aujourd’hui, tout au long de cette analyse, il sera donc question de définir la cyberdémocratie et d’en analyser les avantages et les inconvénients.

Pour Ann Macintosh (2004), la cyberdémocratie réfère tout simplement à l’usage des TIC (technologies de l’information et de la communication) pour impliquer les citoyens, appuyer les processus démocratiques de prise de décision et renforcer la démocratie représentative. La cyberdémocratie est donc un concept principalement « basé sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, comme l’Internet, afin d’améliorer le processus démocratique au sein même d’un pays démocratique ». Étant particulièrement basé sur l’utilisation des ressources interactives d’Internet, l’objectif premier est de favoriser une participation directe des citoyens face à la vie publique et au processus décisionnel. « La cyberdémocratie vise le développement et l’amélioration des relations du gouvernement avec le citoyen en tant qu’acteur politique. Les services peuvent s’étendre de la simple diffusion de lois et règlements jusqu’à des services de vote en ligne ou de forums, de participation à des débats, en passant par les communications entre les citoyens et leurs députés ». Plusieurs outils s’offrent à la cyberdémocratie. Que ce soit le vote par Internet, le sondage en ligne, la pétition électronique, le forum de discussion ou la boîte à suggestions, tous peuvent véritablement être utiles pour ceux qui nous gouvernent.

Présentement, l’Internet semble la meilleure technologie afin de pratiquer la cyberdémocratie. Tandis que la radio et la télévision permettent un grand nombre de récepteurs, ils leurs sont impossibles d’obtenir un grand nombre d’émetteurs. Tandis que la téléphonie « ne met en relation qu’un interlocuteur avec un autre à la fois », l’Internet permet facilement la communication de nombreux interlocuteurs. De plus, ayant une grande capacité de stockage d’informations, l’Internet a déjà commencé à prendre « une part importante dans le processus de discussion démocratique et de diffusion des idées dans les campagnes électorales ». Par exemple, afin d’accroître et de faciliter la participation des citoyens dans le processus de décision et d’action politique, le président Obama a, en 2008 lors des élections présidentielles, mené sa campagne sur Internet. Une vingtaine de réseaux, dont Facebook, Twitter, Flickr et YouTube, ont servi à coordonner les actions de milliers de bénévoles travaillant pour lui. Selon un article dans La Presse publié en février 2009, entre son élection et son assermentation, le site de transition invitait les gens à soumettre leurs idées : 125 000 internautes ont répondu avec 44 000 propositions qui ont reçu 1,4 million de votes. De plus, au lendemain des élections, le nouveau site de la Maison-Blanche comprenait un blogue, le premier dans l’histoire de la présidence américaine, auquel ont contribué les proches collaborateurs du président .

D’autre part, plusieurs moyens de favoriser l’accès à une saine démocratie font que celle-ci est de plus en plus à la portée de tous. Ceux-ci ont entre autres l’avantage de plaire aux plus jeunes et donc d’augmenter sensiblement le taux de participation aux élections. Puisque l’Internet est accessible à la grande majorité d’entre nous, la prise de conscience politique devient aussi un point positif, car nous pouvons renverser la tendance et ainsi diminuer le taux d’abstention. Par contre, la difficulté majeure qui pourrait empêcher la cyberdémocratie d’être une totale réussite est celle de l’identification des citoyens. Puisque les élections démocratiques « impliquent à la fois le secret du vote, et un vote unique par personne : la cyberdémocratie doit permettre d’identifier chaque électeur de manière fiable sans compromettre son vote ». De ce point de vue, la cyberdémocratie devra faire face à plusieurs problèmes possibles que ce soit l’usurpation d’identité, le vandalisme ou bien la surcharge d’informations.

En ce moment, le Québec n’est pas encore prêt à faire ce grand saut. Selon Michaël Carpentier, spécialiste en stratégie et en positionnement Web chez la firme Zengo, les organisations au Québec ne sont pas encore prêtes à prendre le risque de s’ouvrir autant sur Internet. « Pour le moment, aucun parti n’a de stratégie orchestrée pour le Web, et ce qu’on voit ce sont essentiellement des actions isolées »7, par exemple la page Facebook du libéral Denis Coderre qui a fait beaucoup jasée. Selon moi, le Québec pourrait se démarquer et en faire davantage. Si nos voisins du sud ont si bien réussi la campagne d’Obama, pourquoi ne pourrions-nous pas en faire autant ? Selon le site Internet Technaute.ca, au prorata de notre population, Facebook est plus utilisé par les Canadiens que par les Américains. Nous sommes l’un des pays qui utilisent le plus cette plateforme. Il est donc certain que la démocratie virtuelle aurait un effet fulgurant sur la population. En campagne électorale, les candidats pourraient ainsi inviter la population à participer à l’élaboration de nouvelles politiques. Ceux-ci soumettraient des idées et collaboreraient ainsi aux nouveaux projets mis en place par le gouvernement. De toute évidence, les consultations publiques sont appelées à changer. Le citoyen n’aura pas toujours à se rendre à l’Assemblée nationale pour se faire entendre des élus, la consultation pourrait le rejoindre chez lui, dans son propre salon, à l’heure et au jour qui lui conviennent

Billet 10

Les nouveaux médias : Ces publicités intrusives
Nous le savons tous, les réseaux sociaux semblent être le nouvel opium du peuple. Impossible d’assister à un événement d’une moindre envergure sans que le désir d’exprimer notre présence à la terre entière se fasse sentir. Évidemment, le statut individualisé de l’être humain aujourd’hui fait en sorte que sa majeure préoccupation concerne une seule et même chose: sa propre personne. Depuis sa tendre enfance, l’individu issu de la génération Y se fait cajoler, encourager, féliciter; bref, il sent que le monde entier tourne autour de lui. Cela pourrait-il expliquer sa fâcheuse tendance à répandre les moindres détails de sa vie privée sur le web? Quelles sont les limites entre divulgation d’information et intrusion de la vie privée par les compagnies et le milieu des communications marketing?

La vie privée et les réseaux sociaux
Deux principaux modes de pensée s'annexent au phénomène de la surinformation sur l'immense plateforme qu'est le World Wide Web. Certains affirment qu'il y a violation de la vie privée. Ce point est en soi indéniable, considérant tous les hameçonnages, virus, fraudes que l'on connaît aujourd'hui. Le web n'en est pas l'élément clé, mais il est certainement un facilitateur d'accès à toutes sortes d'informations. Prenons l'exemple tout récent de Chéli Sauvé-Castonguay, animatrice à Musique Plus. Elle s'apprêtait à faire l'achat d'une maison avec son conjoint lorsque tout à coup, des fonds manquaient à son compte. L’accès à ses informations personnelles a permis à des pirates de tromper le système et d’effectuer des transactions financières sans que l’animatrice puisse s’en rendre compte. La divulgation d'information par des sites tels que Facebook, LinkedIn, Twitter est une grande source de tentation pour les pirates du web, car si la plupart des informations y sont protégées, elles ne le sont que superficiellement. On en vient même parler de harponnage plutôt que d'hameçonnage. Bref, il faut être prudent.

Or, le débat ne s'arrête certainement pas ici. Car si des voleurs d'identité s'en prennent à coeur joie à voler des fonds monétaires des particuliers, d'autres s'acharnent à accumuler des banques de données informatives sur les individus; littéralement une mine d'or pour les grandes compagnies et autres multinationales. Pensons-y bien un instant. Des bases de données aussi importantes permettent d'économiser des sommes faramineuses dans les recherches et le développement. Ainsi, l’internaute se retrouve à visiter une seule fois un site web quelconque qu'on l’assaille d’infolettres, de bannières web et autres à toute allure. Il existe aussi toutes ces publicités ciblées qui vont, grâce aux groupes d'âge, aux caractéristiques sociodémographiques, aux intérêts, aux statuts sociaux, afficher stratégiquement leurs messages. Toutefois, si ces messages manquent de pertinence pour certains (investir dans les tomates peut rapporter gros.), d'autres s'avèrent plutôt révélateurs et permettent de mettre en relation plusieurs individus ayant des points en commun. Force est de constater que, depuis quelques années, les compagnies adoptent une attitude d'authenticité. Ils cherchent à exposer la relation communicative bidirectionnelle plutôt que le simple discours imposé.

Le web 2.0 : Une démocratie de la sphère publique?
Le web, permet justement une démocratisation du milieu des communications marketing. En effet, si un produit ne plaît pas, si un service est décevant, si une expérience n'est pas digne de ce qu'elle suggère, les internautes se feront un plaisir d'en parler. Dans cet ordre d’idées, est-il plus juste d'accuser et de diaboliser ces publicités agressives ou devrions-nous plutôt leur porter gloire pour leurs correspondances personnalisées à travers des discours engagés?

L’interrogation demeure en suspens. De nos jours, on retrouve de plus en plus de compagnies sur les réseaux sociaux. Prenons l’exemple de Coca-Cola, qui témoigne d’un fort engagement du consommateur envers la marque. Deux fans, Dusty et Mickeal J., ont pris l’initiative de créer un compte Facebook pour la si populaire marque de liqueur douce. Le succès a été retentissant; la page est aujourd’hui la plus «aimée» dans la catégorie des produits.
Toutefois, l’impact des réseaux sociaux sur les compagnies, leur image et leur clientèle est encore trop peu approfondi. De plus en plus, on tente d'évaluer la valeur de la présence des compagnies sur les réseaux sociaux. Combien vaut un «J’aime» sur une fanpage? Quel est le retour sur investissement d’une telle présence? Nul ne saurait répondre avec certitude. Pour le moment, les spécialistes de ces plateformes interactives ne le diront jamais assez : «Être présent sur les réseaux sans avoir de dialogue est pire encore que de ne pas y être du tout.» Quelle que soit la position des compagnies et des individus par rapport au web et à ses dangers, l’évolution se poursuit. Conclusion : la prudence dans les espaces virtuels est définitivement de mise, autant du côté du consommateur que du côté des entreprises. L’utilisation de tels outils aussi puissants doit se faire à bon escient, avec stratégie et réflexion.

Billet 9
Les réseaux sociaux interactifs
Le réseau social est une application web qui crée des liens interactifs entre des personnes ou des organisations. Sur le web, le réseau social interactif permet de se créer une page personnelle, ou professionnelle, où l’on peut mettre de l’information, variant des arts au curriculum vitae, selon le type de réseau. Le but de tout réseau social est de créer des liens entre des personnes ayant des intérêts communs.

Il existe différents types de réseaux sociaux interactifs. Premièrement, il y a le réseau social personnel, c’est-à-dire où l’on échange avec des gens à propos de notre vie personnelle. Par exemple, sur Facebook on peut mettre toutes sortes d’informations, allant de notre état civil, ou notre religion, passant par nos photos de vacances et la soirée entre amis prévue le week-end prochain. Sur Twitter, on retrouve le concept de microblogage, où on inscrit de brèves informations personnelles, appelées « Tweet » ou gazouillis. Bebo est un autre exemple. Ensuite, il existe les réseaux sociaux artistiques comme MySpace, où les membres enregistrés peuvent y faire un blog, d’y mettre des informations personnelles et surtout des compositions musicales. De nombreux groupes de musiques et DJs se font connaître par l’intermédiaire de MySpace. Le site Flickr quant à lui est un réseau social permettant le partage de photos et de vidéos personnels et professionnels. Dailymotion et Youtube quant à eux sont strictement réservés à l’hébergement, le visonnement et le partage de vidéos en ligne. Il existe les réseaux sociaux de « bookmarking » tel que Reddit ou Digg, où le concept est de soumettre des liens intéressants et les internautes votent pour les meilleurs liens. Finalement, il existe les réseaux sociaux professionnels, tels que Linkedin et Viadeo qui servent à bâtir son réseau professionnel et de faciliter le dialogue.

Qu’est-ce qui explique le succès des réseaux sociaux?
Selon une étude universitaire menée par un étudiant du HEC, vois les cinq facteurs qui expliquent le succès des réseaux sociaux. Le premier facteur est celui de dépendance et celui-ci est déterminé par l’intérêt de l’information qu’on y partagera et qu’on y trouvera. Deuxièmement, l’internaute sera intéressé à partager ses informations personnelles ou professionnelles qui si il est assuré de la protection de ses informations. Ainsi, lorsque nous avons le contrôle des gens qui ont accès à notre contenu sur notre réseau social, on peut s’assurer que ce n’est pas n’importe qui ira fouiller dans notre page personnelle. Le troisième élément qui explique le succès d’un réseau social est l’adaptation des interfaces aux besoins des internautes.

Au départ, la définition d’un réseau social est un regroupement de personne reliées par un intérêt commun dans le but de créer des liens. Ils ont été créés dans les années 1960 pour favoriser l’interaction entre les personnes. Cependant, maintenant que les réseaux sociaux sont informatisés, est-ce que les interactions virtuelles vont remplacer les interactions personnelles? Certes, la question de l’individualisation humaine causée par l’abondance et la surexposition à la technologie est très importante. De plus, certaines personnes deviennent vite accrocs des réseaux sociaux et peut-être qu’on ne fait qu’assister à la naissance du problème. Cependant, il ne faut pas voir que le mauvais côté des choses. Par l’entremise des réseaux sociaux, vous pouvez aujourd’hui apprendre en quelques clics des tonnes d’informations, regarder des tutoriels, regarder des vidéos de gens qui partagent vos passions. Si vous avez une entreprise, vous pouvez rejoindre votre public cible en quelques clics et ne pas dépenser un sous en publicité. Les réseaux sociaux vous permettent de rester disponibles pour votre entourage en tout temps, ou bien vous permettent de rester en contacts avec des gens que vous auriez perdus de vue autrement. Ils sont aussi de bons moyens de partager vos idées et d’avoir du feed-back. Les réseaux sociaux accélèrent le déroulement des interactions humaines et vous permettent d’avoir accès aux autres d’une façon que vous ne l’auriez pas autrement.

Le web 2.0
C’est en 2005 qu’on commence à ressentir une mutation du web, ou une certaine renaissance. Les sites web platoniques dont on se sert simplement comme vitrine pour exposer de l’information sont dépassés. Le contenu commence à avoir plus d’importance que l’aspect visuel. De plus, l’internaute commence à devenir acteur en alimentant les sites en contenu : blog, vlog, forums, encyclopédies en ligne, etc. Les réseaux sociaux ont aussi contribué à la nouvelle ère d’internet. Aujourd’hui, les internautes peuvent interagir, soit partager ou échanger, de façon simple avec le contenu des pages mais aussi entre eux. L’élément essentiel des sites internet de la génération 2.0 est le fait qu’ils agissent à titre de portails, centrés sur l’internaute et les besoins de l’utilisateur. Les nouveaux sites 2.0 tentent d’adapter les soins graphiques au public ciblé et au contenu tout en restant compatibles avec la diversité des supports.

Par l’entremise de réseau sociaux, il est possible et ce de façon très rapide, de se regrouper et de fonder des mouvements afin de mobiliser la population. Prenons par exemple la Révolution du Jasmin qui a présentement lieu dans le monde arabe : il est clairement établi que Facebook et Twitter on grandement contribué à l’échange d’informations et aux rassemblements qui ont menés aux départs des chefs d’états Zine el-Abidine Ben Ali en Tunisie et de Mohammed Hosni Moubarak en Égypte. Ces mouvements, souvent spontanés, ont des répercussions majeures sur la population, du au fait que l’information circule à la vitesse de la lumière et que l’engouement autour d’une même cause est vite rassembleur. Bien sûr, ce genre de groupe ou de mouvement peut servir à de bonnes causes mais aussi à des causes plutôt douteuses. De plus, il peut servir à toutes les sauces, telle l’annonce d’un événement, la création d’un fan club, toutes sortes de pétitions diverses, ou des actions cocasses tels les « flash-mob ». Ce ne seront pas toutes les interactions sur les réseaux sociaux qui permettront de contribuer à l’évolution de la société. Cependant, il est très pertinent de croire que vu la vitesse de la propagation de l’information, l’évolution se fera de plus en plus rapidement.

Finalement, les réseaux sociaux interactifs ont depuis leur apparition, changé la face du monde de bien des façons. Ils rapprochent les gens éloignés, permettent l’échange d’information à la vitesse de la lumière et soulèvent les foules. Peut-on parler d’une révolution sociale ou technologique? Peut-être bien! Dans tous les cas, on peut s’attendre à ce que le monde tel qu’on le connait continu à changer à une vitesse accélérée et ce, en grande partie grâce aux réseaux sociaux.