Billet 5
Le web social et la
cyberdépendance
On dit toujours qu’il y a deux cotés à une médaille et je
considère que cette maxime s’applique très bien dans le contexte de l’utilisation
des applications du web social.
Nous savons que toutes formes de dépendance cache un problème
généralement plus profond et que cette dernière compense généralement pour le
manque ou l’absence de ce qu’elle est censé combler. Prenons par exemple le jeu
de rôle en ligne WOW (World of Warcraft) qui compte autour de 12 millions d’utilisateurs
et qui essentiellement consiste à faire progresser un personnage et à devenir
invincible aux yeux de tous… J’ai connu un adolescent qui avait le profil
parfait pour devenir accro à ce jeu soit très faible estime de soi (autant
physique qu’intellectuel) et qui pouvait passer plus de 20hres sans
interruption à jouer à ce jeu… Dans ce jeu, il était quelqu’un d’important aux
yeux de la communauté…
Est-ce que l’on peut dire que certains individus sont
également dépendants de certains réseaux sociaux, pour ne pas le nommer
FACEBOOK ? Des chercheurs de l’Université de Chicago ont menés une
expérience très intéressante dont les résultats démontrent que la
dépendance à Facebook serait plus intense que la dépendance à la cigarette…!
D’autres chiffres tendent à dire que une audience plus
féminine que masculine serait plus active sur Facebook … Une étude
de Nielsen –sérieuse?- fait un bilan
des applications les plus utilisées sous Android
Une chose demeure certaine, l’humain créé des outils pour se
simplifier la vie mais parfois il évalue mal le potentiel qui se cache derrière
ces derniers. Avec un marteau on peut construire mais on peut aussi se taper
très fort sur le doigt… Tout tourne autour de l’utilisation et tout se passe
entre l’écran de l’ordi et la chaise…!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire