mercredi 8 février 2012

Billet 15
Dans la blogosphère

Que ce soit un voyage spécial, l’attente d’un enfant, des recettes de famille ou n’importe quelle autre passion… tout le monde peut désormais s’improviser spécialiste sur n’importe quel sujet et relater ses expériences, ses découvertes, ses opinions sur un blogue. Cette avancée technologique connait une évolution phénoménale depuis les années 2000, grâce à l’avènement de nombreuses nouvelles techniques dans le domaine de l’informatique dans les dernières années.

Le mot blogue provient en fait de la combinaison des mots « web » et « log » et s’agit en fait d’une sorte de journal personnel en ligne puisque son contenu est a la totale disposition de son rédacteur, plus communément appelé blogueur. Devant l’ampleur qu’a pris ce phénomène, les deux seules caractéristiques qui conviennent désormais à tous les blogues de la planète est que c’est un site web personnel où on peut poster des textes, des images, des sons et même des vidéos qui sont publiés sous forme de billets ou d’articles classés par ordre « antéchronologique », des plus récents aux plus anciens. De plus, sur la majorité des blogues, il est possible pour les visiteurs de laisser leurs commentaires, ce qui peut être très intéressant et donner lieu à des débats enflammés, même s’il y a des limites aux bons côtés, comme le manque de contrôle de l’information qui circule sur le web. Il y a de nombreux avantages à l’éclosion des blogues dans notre société. En effet, il s’agit d’une démocratisation incroyable de l’information, car tout le monde peut désormais écrire et se faire lire par des milliers d’inconnus sans pourtant être renommé dans ledit domaine d’activité. Les blogues peuvent être privés et nécessiter des mots de passe afin de s’en servir comme forum où chacun peut donner son opinion au sein d’une entreprise. Il est aussi possible de rendre un blogue public et nos articles peuvent ainsi se répandre tout autour du web et rejoindre un nombre très élevé de lecteurs aux quatre coins du globe. Il est désormais à la portée de tous de devenir une sorte de célébrité aux yeux des lecteurs d’un sujet qui nous intéresse et on peut ainsi connaître les opinions des autres sur le sujet et sur nos propres opinions. Les blogues donnent lieu à des débats enflammés sur des sujets aussi diversifiés que la mode, la cuisine, la politique, les relations internationales, etc. Un blogue peut aussi être très utile pour démarrer une entreprise, car il est moins coûteux et tout aussi pratique qu’un site internet. On peut ainsi « poster » autant de photos, de vidéos et d’articles que l’on veut, publier des articles à vendre ou écrire un petit historique de l’entreprise et les raisons qui ont poussé sa création. Le tout sans avoir recours à des graphistes ou des créateurs de site web.

Comme dans la photo ci-jointe qui montre le blogue que deux jeunes créatrices de mode ont créé pour commencer à faire connaître leur marque, « Garçonnette », dans leur entourage. Rien n’est plus simple et accessible que la création d’un blogue qui peut devenir un passe-temps agréable ou même un outil professionnel important où l’information qu’on peut divulguer n’est jamais limitée, d’où cette immense popularité et la propagation du phénomène en si peu de temps. Bref, un blogue est un excellent moyen de se tenir informé, de discuter et de débattre sur une multitude de sujets extrêmement variés et où chacun peut laisser ses commentaires.


Il est d’ailleurs impossible de déterminer avec précision combien il existe de blogues sur la planète. En 2005, certaines études tentèrent de proposer un chiffre relativement précis, mais alors que Technorati en recense 14,2 millions et que Persus Development obtient un nombre de 31,6 millions et que le Blog Herald propose un total de 60 millions de blogues en établissant des statistiques par pays et par continents, il est devenu évident que ce phénomène a pris trop d’ampleur et est trop changeant pour pouvoir compter les blogues avec précision. Cela devient encore pire lorsqu’on sait que de nombreux blogues s’ajoutent chaque jour à la blogosphère et que, de l’autre côté, nombre d’entre eux sont aussi abandonnés chaque jour. À la suite d’une autre étude sur Technorati qui déclarait en 2006 l’existence de 50 millions de blogues, un chiffre pourtant très biaisé, selon Francis Pisani : « Le chiffre, pourtant, est trompeur. Pour deux raisons au moins. La première tient au fait que tous les blogues ne sont pas enregistrés. Le web est un animal vivant, dynamique et tous les moteurs de recherche sont toujours en retard d’un métro… ou deux. A cela il faut ajouter une sorte d’ignorance structurelle de ce qui se passe dans les langues non romanes. C’est particulièrement grave dans le cas du chinois qui ne tardera pas à devenir la langue la plus parlée sur le web. La seconde source d’erreur tient au fait que tous les blogs enregistrés ne sont pas actifs. Une évidence qu’on oublie trop souvent. »












Il y aussi quelques côtés négatifs dont on doit tenir compte lorsqu’on souhaite évoquer le sujet des blogues. En effet, il n’existe pas de « police de la blogosphère » qui contrôlerait l’information divulguée dans les blogues, ce qui laisse place à quelques sujets controversés. Par exemple, il y eut des blogues sur lesquels des élèves du secondaire détruisaient la réputation de leurs enseignants, ce qui est une atteinte à la personne et qui peut être extrêmement blessant. Deuxièmement, on peut retrouver des menaces sur le web, ce qui devrait être puni par la loi, ce qui démontre que nous sommes loin d’avoir le contrôle du web. Une autre grosse problématique est la pornographie que les blogues rendent encore plus accessible sur la blogosphère. À une époque révolue, il était relativement compliqué de trouver ce genre de contenu alors que, maintenant, la pornographie est à la portée de quelques clics seulement, ce qui a un effet néfaste à long terme sur la jeunesse et sur cette image d’hyper sexualisation sans cesse grandissante dans la société. Outre les effets que peuvent avoir les informations qui circulent, il reste aussi à savoir si la « république autogérée des blogs résistera à son évolution en conservant son identité originale, où si elle se diluera dans la normalisation… »

Guillaume Narvic veut dire par là que de nombreux blogues sont aujourd’hui repris dans les médias contre une rémunération, même si les billets des blogues sont souvent protégés par la licence Creative Common, qui interdit l’usage commercial, mais par la rediffusion libre. La blogosphère est donc en constante évolution et il est dangereux de tomber dans la commercialisation des billets qui enlèverait aux blogues tout leur charme. Bref, les blogues peuvent avoir quelques points négatifs, mais il reste que c’est un outil actuel utile dans de nombreux cas, autant au niveau personnel que professionnel. On peut retrouver toute sorte d’information sur la blogosphère, ce qui fait des blogues un phénomène en pleine expansion depuis sa création dans les années 2000.

Billet 14
Le blogue: Quand le privé rencontre son public

Révolution virtuelle, démocratisation de l’information, passe-temps ou vulgaire reflet d’un exhibitionnisme socialement accepté, le blogue s’est mérité bien des qualificatifs, selon les divers analystes qui ont abordé le sujet. En véritable expansion, il est normal que le phénomène attire l’attention; qu’est-ce qui pousse l’individu à devenir blogueur et quels sont les impacts des traces qu’il laisse dans l’espace public, l’espace web?tion et autorité illégitime L’internaute

Moyen de communication personnel à la portée de tout internaute, de par les sites gratuits permettant d’en créer sans avoir de connaissance particulière en informatique, le blogue est une manière simple d’accès de projeter ses pensées, produits, images, vidéos et réflexions sur la toile, pour qu’un autre individu en prenne connaissance et puisse laisser des commentaires quant à ces derniers. Démocratique, donc. Passionnant, à l’occasion. Mais l’invasion du web par des millions d’individus tenant à partager un aspect de leur vie privée peut aussi soulever des questionnements éthiques. Et le pouvoir rassembleur de certaines idées véhiculées par les blogueurs peut avoir des répercussions, faisant d’eux des porte-paroles, un titre pour lequel ils ne sont peut-être pas qualifiés. C’est pour ces raisons que nous considérons important de jeter un coup d’oeil aux diverses répercussions possibles du succès des blogues, qu’ils soient de l’ordre de la révolution ou de l’autorité illégitime. « Entre décembre 2004 et décembre 2006, le nombre de blogues dans le monde est passé de 5,4 à 63,1 millions selon Technorati. »

Avant la révolution numérique qu’est la venue de l’internet, la publication d’articles d’opinion offerts au public était assurée par des figures reconnues; chroniqueurs, penseurs, politiciens, etc. Si l’individu souhaitait prendre parole, en tant que simple citoyen, il pouvait, à la rigueur, avoir recours à l’espace réservé aux lettres ouvertes, en espérant que la sienne y soit publiée. Depuis l’arrivée des plateformes, telles que Blogger, Over-blogue, Canalblog et autres (voir graphique ci-dessous), tout internaute a la chance d’écrire son opinion et de la rendre publique.


La chose a ses bons côtés. D’abord, dans un contexte de convergence médiatique et d’empires faisant la promotion d’informations dans un intérêt pécuniaire, la présence de cellules indépendantes est rassurante. Car le blogue, bien plus que livres de recettes mis en ligne par tante Jeanne, a parfois une fonction informative. Nombreux sont les blogues liés à l’actualité littéraire, politique ou artistique sur la toile. Géré par des individus, leur grand nombre assure une certaine mise à niveau de l’information. Le lecteur qui se méfie d’une rigueur journalistique amoindrie pourra maintenant prendre le pouls de la population quant à un évènement et même valider la véracité d’une nouvelle en consultant des blogues qui s’y attardent. « À travers la communication de masse individuelle, les mouvements sociaux comme les individus en rébellion sont en mesure d’agir sur les grands médias, de contrôler les informations, de les démentir le cas échéant, ou même d’en produire. »

En démocratisant le droit de crier publiquement notre opinion et de commenter l’opinion, d’autres, en laissant un commentaire, donc une trace dans un espace public, bien qu’au propos souvent privé, le blogue a permis une plus grande diversité d’informations. Il ouvre une porte aux débats sociaux, entre autres grâce à l’émergence de blogues menés par des journalistes sur les sites mêmes de grands journaux, et entraîne une conversation entre internautes. Parfois, ces discussions influencent des décisions; lors des dernières élections américaines, plusieurs internautes ont pris d’assaut le web pour promouvoir la candidature de leur candidat favori à travers blogues et forums. De ce fait, le bruit que le blogue provoque peut-être sain et définitivement profitable à une société qui communique de plus en plus par les voix virtuelles. Cela dit, le phénomène du blogue soulève un problème éthique : est-ce que qui que ce soit peut écrire ce qu’il veut, au sujet de n’importe quel thème? L’anonymat est fréquent sur la blogosphère. Pourtant, les idées qui y sont véhiculées sont souvent loin d’être voilées. Pas toujours inoffensifs, les blogueurs prolifèrent parfois des propos haineux, diffamatoires, dérangeants. On ne laisserait pas un individu cagoulé prendre d’assaut une salle de presse pour forcer un éditeur à publier ce qui l’enchante dans la page d’un quotidien, or le blogueur ne se bute à aucune règle, à aucun tiers devant approuver ou non son propos, hormis son lectorat. Puis, n’étant voué à aucune visée financière, le blogueur a le luxe de se moquer de ses lecteurs.Le résultat peut être frustrant : publication de fausses données, de fausses informations, de propos haineux ou d’articles sans le moindre intérêt, le lecteur qui s’aventure dans la blogosphère peut s’attendre à tout. Car, malheureusement, l’expertise et la rigueur ne sont pas toujours au rendez-vous.

C’est pour cette raison que nous conseillons au lecteur d’être vigilant. Tout blogue n’est peut-être pas à propos, tout blogueur n’a peut-être pas l’expertise requise pour vous influencer correctement. Or, le conseil tient pour les médias traditionnels aussi. Cela dit, nous sommes convaincus que les blogues peuvent remplir plus d’une fonction et que pour cette raison, leur présence sur la toile est un avantage. Catharsis et voyeurisme sont au menu dans le cas de blogues relatant du quotidien d’individus. Information et apprentissage sont accessibles grâce aux blogues politiques, artistiques et culturels. Tant que le blogue est bien manié et évalué pour ce qu’il est, en tant qu’objet distinct, il pourra enrichir la sphère publique et profiter à des internautes en quête de produits littéraires numériques et personnalisés.

Sources:

Le journal du net, « Monde : l’usage des blogues », http://www.journaldunet.com/cc/03_internetmonde/intermonde_blog.shtml

Manuel Castells, « Émergence des médias de masse individuels», Le Monde diplomatique, http://www.monde-diplomatique.fr/2006/08/CASTELLS/13744

Billet 13
Le militantisme sur Internet

La nouvelle apparaît sur lefil de nouvelles de Marc, via un ami qui est chercheur à l’endroit en question, l’Institut de rechercher socio‐économique (IRIS) : sortie sur les gaz de schiste. La recherche « Gaz de schiste : une filière écologique et profitable pour le Québec? » accroche mon attention. Marc travaille dans le milieu environnemental, tous s’attendent à ce qu'il  la publie sur son « mur Facebook », accompagnée d’un commentaire. Je n’ai pas le temps de la lire tout de suite…


Je me rends rapidement sur les sites du Devoir et de Cyberpresse pour voir ce qu’ils en disent. Je m’attendais à un article allant plus en profondeur dans le premier média, mais tout de même une petite analyse dans le second. Quelle ne fût pas ma surprise de ne pas trouver d’article sur Cyberpresse, mais un article assez approfondi d’Alexandre Shields, que je sais être un bon ami de l’IRIS. Logique.



C’est cet article qui est publié sur Facebook. Je réalise quelques minutes plus tard que Cyberpresse a bel et bien couvert la nouvelle, mais au milieu (et je précise bien « au milieu ») d’un article présentant l’organisme tout neuf en faveur d’une meilleure « transparence » dans l’information entourant les gaz de schiste, le Mouvement d’appui au gaz de shale (MAGS). Je repense au reportage mené il y a quelques mois par Jean‐René Dufort, où un responsable d’un site d’exploration se met entre le caméraman et le site du gaz pour les empêcher de filmer la scène. Transparence, c’est bien ça? « Alertes » sur Facebook : en 10 minutes, 7 personnes « aiment » l’article. Une seule personne a commenté : « merrci ! tu fais une job géniale :) je le partage à mon tour ». Je vois 5 personnes sur mon fil d’actualités, sélectif, qui ont publié l’article ou la recherche. Et voilà que la majorité des leaders des comités verts cégépiens liront cet article, et le publieront à leur tour pour leur entourage. Je n’ai personnellement pas de compte Twitter. Je trouve parfois difficile de gérer mon temps alors que mon emploi s’est totalement transformé suite à l’arrivée de Facebook. Avant, je ne devais qu’entretenir des liens, et répondre à leurs questions. Maintenant, les gens espèrent trouver sur mon profil la majorité de l’actualité environnementale. C’est beaucoup plus exigeant, et ça ne se résume plus à certaines heures de bureau!

Ce phénomène me frappe toujours : l’influence qu’ont eue les technologies de l’information sur le militantisme. Non seulement avons‐nous accès beaucoup plus rapidement aux informations, mais nous pouvons échanger rapidement sur le sujet, en débattre, se faire une idée des arguments pour et contre, et rejoindre une quantité impressionnante de gens potentiellement intéressés à notre cause.

Bien sûr, ces ressources ont leurs avantages (cités ci‐haut) et leurs inconvénients. Parmi ces derniers, la circulation rapide des informations permet plus facilement à une nouvelle erronée de faire le tour de la toile avant qu’elle soit corrigée. Les journalistes, sous pression, ne prendront pas toujours le temps de vérifier les informations qui parviennent sur leur bureau. De plus, dans ce cadre, tous en viennent un peu à jouer le rôle de journalistes. Combien de fois par jour je reçois des commentaires sur des communiqués de presse tirés directement de CNW, ou des entrées de blogue répondant à une autre entrée de blogue qui ne cite pas sa source?


Outre la circulation de l’information, les nombreux réseaux sociaux permettent aussi de passer à l’action, si l’ont peut dire. Pendant que je réfléchissais à cela, je vois un rappel sur Facebook : « Dernier jour pour signer la pétition pour la démission de Jean Charest ». Je mets toutefois un bémol sur ce type d’implication : ce n’est pas parce que quelqu’un signe une pétition sur Internet qu’il doit se sentir mieux, se dire qu’il a « fait sa part! » Nous avons toujours de la difficulté à faire comprendre ça à nos « leaders » sur les campus des cégeps : un peu dans la même optique, la mobilisation pour une manifestation ne peut se résumer à un « événement Facebook ». Dans le cadre de la mobilisation citoyenne, tout comme dans la majorité des contextes, les réseaux sociaux doivent demeurer un moyen, et non une fin. En plus de la pétition de 118934 noms contre l’exploitation des gaz de schiste, les artistes se sont mobilisés par un vidéo, et je suis encore étonnée de n’avoir reçu aucune pétition du réseau Avaaz.org à ce sujet. Selon vous, quelle proportion de tous ces signataires s’est sentie pleinement satisfaite après leur signature?
Billet 12

Vous naviguez sur l’internet et vous trouvez une superbe belle robe. Vousaimerez l’acheter, mais avant de le faire, vous demandez l’avis de vos amis. Alors, pour ce faire, vous décidez de partager le produit choisi sur facebook et vous demandez l’avis de vos proches. Cela s’appelle le shopping social!


Mais comment ça marche ?
Il y a une entreprise qui a développé un module, le Shop together friend, qui une fois intégré à un site marchand permet aux internautes de partager leurs expériences shopping avec leur entourage à partir de leur ordinateur. Le Shop together friend rend possible la discussion sur le produit en temps réel.

Le shopping social prend différentes formes
Le pur social shopping Le site ThisNext, par exemple les internautes recommandent des produits qui leur plaisent. Ils possèdent un profil et présentent les différents produits de leurs choix. Si le produit vous intéresse. Vous aurez la liste de quelques sites marchands où vous pouvez trouver le produit. L’utilisateur est dans le pur social, ils ne reçoivent aucun avantage à recommander des produits.Les moteurs de recherche Le site tel que Shopwiki qui regroupe tous les produits présents sur plusieurs sites de e-commerce et les présentent en un seul site. L’internaute cherche un produit, il aura alors tous les sites où il peut trouver cet article et il ira effectuer son achat directement sur le site marchand de son choix. Les boutiques Les sites comme Cartyfly offre un portail pour chaque internaute intéressé pour créer sa propre boutique. L’utilisateur y présente les produits de son choix, à savoir les propres produits qu’il a à vendre et non pas des produits qu’il ne fait que recommander.

Les 7 raisons de faire du shopping social
Le site Social CommerceToday propose la règle de 7. Soit sept raisons de faire du Shopping social et façon de le faire efficacement pour les entreprises.

1. Les consommateurs y passent de plus en plus de temps étant donné la variété d’information qu’ils peuvent trouver.

2. Le magasinage est déjà une activité sociale. Le shopping social permet aux utilisateurs de faire du magasinage en ligne de la même façon. Ils veulent ainsi la rétroaction de leurs amis.

3. La validation des pairs, importante pour de nombreux consommateurs.

4. La découverte de produit est plus amusante et conduit donc à des achats impulsifs dans un contexte social.

5. La compétition y est déjà!

6. Il s’agit de la façon la plus économiquement efficace pour rejoindre le marché visé, et ainsi attirer un plus grand trafic.

7. Les médias électroniques permettent plus facilement d’obtenir de l’information sur les acheteurs et aussi ce qu’ils achètent.

En conclusion, vu l’importance des réseaux sociaux dans notre société. il y a fort à parier que le shopping social est là pour rester. Donc, les entreprises se doivent de s’adapter à cette nouvelle réalité. Ce genre de «bouche-à-oreille» peut d’ailleurs permettre à de petites entreprises de profiter du marketing gratuit de ces réseaux. Le fait d’utiliser de tels réseaux permet de faire connaître un produit sans dépenser une fortune en marketing. Dans l’avenir, la présence du commerce électronique et du shopping social sur des sites comme Facebook et Twitter sera de plus en plus importante. Comme nous l’avons vu, il existe de nombreux sites de shopping social. Par contre, dans le futur de ce phénomène, l’utilisation des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et MySpace sera très utile. Par exemple, grâce à Facebook Connect, on pourra connaître l’avis d’un ami dans notre réseau concernant un produit particulier.
Billet 11
Cyberdémocratie

Le dictionnaire Webster définit la démocratie comme : « une forme de gouvernance où le pouvoir suprême appartient au peuple qui l’exerce directement ou indirectement par l’entremise d’un système de représentation ». De nos jours, c’est désormais la cyberdémocratie qui prime dans notre société. Étant encore au stade rudimentaire, la cyberdémocratie a toutefois créé une forte controverse à travers le monde tant au sein des gouvernements que des groupes politiques. Aujourd’hui, tout au long de cette analyse, il sera donc question de définir la cyberdémocratie et d’en analyser les avantages et les inconvénients.

Pour Ann Macintosh (2004), la cyberdémocratie réfère tout simplement à l’usage des TIC (technologies de l’information et de la communication) pour impliquer les citoyens, appuyer les processus démocratiques de prise de décision et renforcer la démocratie représentative. La cyberdémocratie est donc un concept principalement « basé sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, comme l’Internet, afin d’améliorer le processus démocratique au sein même d’un pays démocratique ». Étant particulièrement basé sur l’utilisation des ressources interactives d’Internet, l’objectif premier est de favoriser une participation directe des citoyens face à la vie publique et au processus décisionnel. « La cyberdémocratie vise le développement et l’amélioration des relations du gouvernement avec le citoyen en tant qu’acteur politique. Les services peuvent s’étendre de la simple diffusion de lois et règlements jusqu’à des services de vote en ligne ou de forums, de participation à des débats, en passant par les communications entre les citoyens et leurs députés ». Plusieurs outils s’offrent à la cyberdémocratie. Que ce soit le vote par Internet, le sondage en ligne, la pétition électronique, le forum de discussion ou la boîte à suggestions, tous peuvent véritablement être utiles pour ceux qui nous gouvernent.

Présentement, l’Internet semble la meilleure technologie afin de pratiquer la cyberdémocratie. Tandis que la radio et la télévision permettent un grand nombre de récepteurs, ils leurs sont impossibles d’obtenir un grand nombre d’émetteurs. Tandis que la téléphonie « ne met en relation qu’un interlocuteur avec un autre à la fois », l’Internet permet facilement la communication de nombreux interlocuteurs. De plus, ayant une grande capacité de stockage d’informations, l’Internet a déjà commencé à prendre « une part importante dans le processus de discussion démocratique et de diffusion des idées dans les campagnes électorales ». Par exemple, afin d’accroître et de faciliter la participation des citoyens dans le processus de décision et d’action politique, le président Obama a, en 2008 lors des élections présidentielles, mené sa campagne sur Internet. Une vingtaine de réseaux, dont Facebook, Twitter, Flickr et YouTube, ont servi à coordonner les actions de milliers de bénévoles travaillant pour lui. Selon un article dans La Presse publié en février 2009, entre son élection et son assermentation, le site de transition invitait les gens à soumettre leurs idées : 125 000 internautes ont répondu avec 44 000 propositions qui ont reçu 1,4 million de votes. De plus, au lendemain des élections, le nouveau site de la Maison-Blanche comprenait un blogue, le premier dans l’histoire de la présidence américaine, auquel ont contribué les proches collaborateurs du président .

D’autre part, plusieurs moyens de favoriser l’accès à une saine démocratie font que celle-ci est de plus en plus à la portée de tous. Ceux-ci ont entre autres l’avantage de plaire aux plus jeunes et donc d’augmenter sensiblement le taux de participation aux élections. Puisque l’Internet est accessible à la grande majorité d’entre nous, la prise de conscience politique devient aussi un point positif, car nous pouvons renverser la tendance et ainsi diminuer le taux d’abstention. Par contre, la difficulté majeure qui pourrait empêcher la cyberdémocratie d’être une totale réussite est celle de l’identification des citoyens. Puisque les élections démocratiques « impliquent à la fois le secret du vote, et un vote unique par personne : la cyberdémocratie doit permettre d’identifier chaque électeur de manière fiable sans compromettre son vote ». De ce point de vue, la cyberdémocratie devra faire face à plusieurs problèmes possibles que ce soit l’usurpation d’identité, le vandalisme ou bien la surcharge d’informations.

En ce moment, le Québec n’est pas encore prêt à faire ce grand saut. Selon Michaël Carpentier, spécialiste en stratégie et en positionnement Web chez la firme Zengo, les organisations au Québec ne sont pas encore prêtes à prendre le risque de s’ouvrir autant sur Internet. « Pour le moment, aucun parti n’a de stratégie orchestrée pour le Web, et ce qu’on voit ce sont essentiellement des actions isolées »7, par exemple la page Facebook du libéral Denis Coderre qui a fait beaucoup jasée. Selon moi, le Québec pourrait se démarquer et en faire davantage. Si nos voisins du sud ont si bien réussi la campagne d’Obama, pourquoi ne pourrions-nous pas en faire autant ? Selon le site Internet Technaute.ca, au prorata de notre population, Facebook est plus utilisé par les Canadiens que par les Américains. Nous sommes l’un des pays qui utilisent le plus cette plateforme. Il est donc certain que la démocratie virtuelle aurait un effet fulgurant sur la population. En campagne électorale, les candidats pourraient ainsi inviter la population à participer à l’élaboration de nouvelles politiques. Ceux-ci soumettraient des idées et collaboreraient ainsi aux nouveaux projets mis en place par le gouvernement. De toute évidence, les consultations publiques sont appelées à changer. Le citoyen n’aura pas toujours à se rendre à l’Assemblée nationale pour se faire entendre des élus, la consultation pourrait le rejoindre chez lui, dans son propre salon, à l’heure et au jour qui lui conviennent

Billet 10

Les nouveaux médias : Ces publicités intrusives
Nous le savons tous, les réseaux sociaux semblent être le nouvel opium du peuple. Impossible d’assister à un événement d’une moindre envergure sans que le désir d’exprimer notre présence à la terre entière se fasse sentir. Évidemment, le statut individualisé de l’être humain aujourd’hui fait en sorte que sa majeure préoccupation concerne une seule et même chose: sa propre personne. Depuis sa tendre enfance, l’individu issu de la génération Y se fait cajoler, encourager, féliciter; bref, il sent que le monde entier tourne autour de lui. Cela pourrait-il expliquer sa fâcheuse tendance à répandre les moindres détails de sa vie privée sur le web? Quelles sont les limites entre divulgation d’information et intrusion de la vie privée par les compagnies et le milieu des communications marketing?

La vie privée et les réseaux sociaux
Deux principaux modes de pensée s'annexent au phénomène de la surinformation sur l'immense plateforme qu'est le World Wide Web. Certains affirment qu'il y a violation de la vie privée. Ce point est en soi indéniable, considérant tous les hameçonnages, virus, fraudes que l'on connaît aujourd'hui. Le web n'en est pas l'élément clé, mais il est certainement un facilitateur d'accès à toutes sortes d'informations. Prenons l'exemple tout récent de Chéli Sauvé-Castonguay, animatrice à Musique Plus. Elle s'apprêtait à faire l'achat d'une maison avec son conjoint lorsque tout à coup, des fonds manquaient à son compte. L’accès à ses informations personnelles a permis à des pirates de tromper le système et d’effectuer des transactions financières sans que l’animatrice puisse s’en rendre compte. La divulgation d'information par des sites tels que Facebook, LinkedIn, Twitter est une grande source de tentation pour les pirates du web, car si la plupart des informations y sont protégées, elles ne le sont que superficiellement. On en vient même parler de harponnage plutôt que d'hameçonnage. Bref, il faut être prudent.

Or, le débat ne s'arrête certainement pas ici. Car si des voleurs d'identité s'en prennent à coeur joie à voler des fonds monétaires des particuliers, d'autres s'acharnent à accumuler des banques de données informatives sur les individus; littéralement une mine d'or pour les grandes compagnies et autres multinationales. Pensons-y bien un instant. Des bases de données aussi importantes permettent d'économiser des sommes faramineuses dans les recherches et le développement. Ainsi, l’internaute se retrouve à visiter une seule fois un site web quelconque qu'on l’assaille d’infolettres, de bannières web et autres à toute allure. Il existe aussi toutes ces publicités ciblées qui vont, grâce aux groupes d'âge, aux caractéristiques sociodémographiques, aux intérêts, aux statuts sociaux, afficher stratégiquement leurs messages. Toutefois, si ces messages manquent de pertinence pour certains (investir dans les tomates peut rapporter gros.), d'autres s'avèrent plutôt révélateurs et permettent de mettre en relation plusieurs individus ayant des points en commun. Force est de constater que, depuis quelques années, les compagnies adoptent une attitude d'authenticité. Ils cherchent à exposer la relation communicative bidirectionnelle plutôt que le simple discours imposé.

Le web 2.0 : Une démocratie de la sphère publique?
Le web, permet justement une démocratisation du milieu des communications marketing. En effet, si un produit ne plaît pas, si un service est décevant, si une expérience n'est pas digne de ce qu'elle suggère, les internautes se feront un plaisir d'en parler. Dans cet ordre d’idées, est-il plus juste d'accuser et de diaboliser ces publicités agressives ou devrions-nous plutôt leur porter gloire pour leurs correspondances personnalisées à travers des discours engagés?

L’interrogation demeure en suspens. De nos jours, on retrouve de plus en plus de compagnies sur les réseaux sociaux. Prenons l’exemple de Coca-Cola, qui témoigne d’un fort engagement du consommateur envers la marque. Deux fans, Dusty et Mickeal J., ont pris l’initiative de créer un compte Facebook pour la si populaire marque de liqueur douce. Le succès a été retentissant; la page est aujourd’hui la plus «aimée» dans la catégorie des produits.
Toutefois, l’impact des réseaux sociaux sur les compagnies, leur image et leur clientèle est encore trop peu approfondi. De plus en plus, on tente d'évaluer la valeur de la présence des compagnies sur les réseaux sociaux. Combien vaut un «J’aime» sur une fanpage? Quel est le retour sur investissement d’une telle présence? Nul ne saurait répondre avec certitude. Pour le moment, les spécialistes de ces plateformes interactives ne le diront jamais assez : «Être présent sur les réseaux sans avoir de dialogue est pire encore que de ne pas y être du tout.» Quelle que soit la position des compagnies et des individus par rapport au web et à ses dangers, l’évolution se poursuit. Conclusion : la prudence dans les espaces virtuels est définitivement de mise, autant du côté du consommateur que du côté des entreprises. L’utilisation de tels outils aussi puissants doit se faire à bon escient, avec stratégie et réflexion.

Billet 9
Les réseaux sociaux interactifs
Le réseau social est une application web qui crée des liens interactifs entre des personnes ou des organisations. Sur le web, le réseau social interactif permet de se créer une page personnelle, ou professionnelle, où l’on peut mettre de l’information, variant des arts au curriculum vitae, selon le type de réseau. Le but de tout réseau social est de créer des liens entre des personnes ayant des intérêts communs.

Il existe différents types de réseaux sociaux interactifs. Premièrement, il y a le réseau social personnel, c’est-à-dire où l’on échange avec des gens à propos de notre vie personnelle. Par exemple, sur Facebook on peut mettre toutes sortes d’informations, allant de notre état civil, ou notre religion, passant par nos photos de vacances et la soirée entre amis prévue le week-end prochain. Sur Twitter, on retrouve le concept de microblogage, où on inscrit de brèves informations personnelles, appelées « Tweet » ou gazouillis. Bebo est un autre exemple. Ensuite, il existe les réseaux sociaux artistiques comme MySpace, où les membres enregistrés peuvent y faire un blog, d’y mettre des informations personnelles et surtout des compositions musicales. De nombreux groupes de musiques et DJs se font connaître par l’intermédiaire de MySpace. Le site Flickr quant à lui est un réseau social permettant le partage de photos et de vidéos personnels et professionnels. Dailymotion et Youtube quant à eux sont strictement réservés à l’hébergement, le visonnement et le partage de vidéos en ligne. Il existe les réseaux sociaux de « bookmarking » tel que Reddit ou Digg, où le concept est de soumettre des liens intéressants et les internautes votent pour les meilleurs liens. Finalement, il existe les réseaux sociaux professionnels, tels que Linkedin et Viadeo qui servent à bâtir son réseau professionnel et de faciliter le dialogue.

Qu’est-ce qui explique le succès des réseaux sociaux?
Selon une étude universitaire menée par un étudiant du HEC, vois les cinq facteurs qui expliquent le succès des réseaux sociaux. Le premier facteur est celui de dépendance et celui-ci est déterminé par l’intérêt de l’information qu’on y partagera et qu’on y trouvera. Deuxièmement, l’internaute sera intéressé à partager ses informations personnelles ou professionnelles qui si il est assuré de la protection de ses informations. Ainsi, lorsque nous avons le contrôle des gens qui ont accès à notre contenu sur notre réseau social, on peut s’assurer que ce n’est pas n’importe qui ira fouiller dans notre page personnelle. Le troisième élément qui explique le succès d’un réseau social est l’adaptation des interfaces aux besoins des internautes.

Au départ, la définition d’un réseau social est un regroupement de personne reliées par un intérêt commun dans le but de créer des liens. Ils ont été créés dans les années 1960 pour favoriser l’interaction entre les personnes. Cependant, maintenant que les réseaux sociaux sont informatisés, est-ce que les interactions virtuelles vont remplacer les interactions personnelles? Certes, la question de l’individualisation humaine causée par l’abondance et la surexposition à la technologie est très importante. De plus, certaines personnes deviennent vite accrocs des réseaux sociaux et peut-être qu’on ne fait qu’assister à la naissance du problème. Cependant, il ne faut pas voir que le mauvais côté des choses. Par l’entremise des réseaux sociaux, vous pouvez aujourd’hui apprendre en quelques clics des tonnes d’informations, regarder des tutoriels, regarder des vidéos de gens qui partagent vos passions. Si vous avez une entreprise, vous pouvez rejoindre votre public cible en quelques clics et ne pas dépenser un sous en publicité. Les réseaux sociaux vous permettent de rester disponibles pour votre entourage en tout temps, ou bien vous permettent de rester en contacts avec des gens que vous auriez perdus de vue autrement. Ils sont aussi de bons moyens de partager vos idées et d’avoir du feed-back. Les réseaux sociaux accélèrent le déroulement des interactions humaines et vous permettent d’avoir accès aux autres d’une façon que vous ne l’auriez pas autrement.

Le web 2.0
C’est en 2005 qu’on commence à ressentir une mutation du web, ou une certaine renaissance. Les sites web platoniques dont on se sert simplement comme vitrine pour exposer de l’information sont dépassés. Le contenu commence à avoir plus d’importance que l’aspect visuel. De plus, l’internaute commence à devenir acteur en alimentant les sites en contenu : blog, vlog, forums, encyclopédies en ligne, etc. Les réseaux sociaux ont aussi contribué à la nouvelle ère d’internet. Aujourd’hui, les internautes peuvent interagir, soit partager ou échanger, de façon simple avec le contenu des pages mais aussi entre eux. L’élément essentiel des sites internet de la génération 2.0 est le fait qu’ils agissent à titre de portails, centrés sur l’internaute et les besoins de l’utilisateur. Les nouveaux sites 2.0 tentent d’adapter les soins graphiques au public ciblé et au contenu tout en restant compatibles avec la diversité des supports.

Par l’entremise de réseau sociaux, il est possible et ce de façon très rapide, de se regrouper et de fonder des mouvements afin de mobiliser la population. Prenons par exemple la Révolution du Jasmin qui a présentement lieu dans le monde arabe : il est clairement établi que Facebook et Twitter on grandement contribué à l’échange d’informations et aux rassemblements qui ont menés aux départs des chefs d’états Zine el-Abidine Ben Ali en Tunisie et de Mohammed Hosni Moubarak en Égypte. Ces mouvements, souvent spontanés, ont des répercussions majeures sur la population, du au fait que l’information circule à la vitesse de la lumière et que l’engouement autour d’une même cause est vite rassembleur. Bien sûr, ce genre de groupe ou de mouvement peut servir à de bonnes causes mais aussi à des causes plutôt douteuses. De plus, il peut servir à toutes les sauces, telle l’annonce d’un événement, la création d’un fan club, toutes sortes de pétitions diverses, ou des actions cocasses tels les « flash-mob ». Ce ne seront pas toutes les interactions sur les réseaux sociaux qui permettront de contribuer à l’évolution de la société. Cependant, il est très pertinent de croire que vu la vitesse de la propagation de l’information, l’évolution se fera de plus en plus rapidement.

Finalement, les réseaux sociaux interactifs ont depuis leur apparition, changé la face du monde de bien des façons. Ils rapprochent les gens éloignés, permettent l’échange d’information à la vitesse de la lumière et soulèvent les foules. Peut-on parler d’une révolution sociale ou technologique? Peut-être bien! Dans tous les cas, on peut s’attendre à ce que le monde tel qu’on le connait continu à changer à une vitesse accélérée et ce, en grande partie grâce aux réseaux sociaux.

Billet 8

Les réseaux sociaux : ouverture à une ère nouvelle ou risque pour l’individu?

Les technologies semblent dorénavant partout. Ne pas faire usage de ce nouvel avènement peut même être qualifié « de hors-norme ». Banalisée, l’arrivée de l’informatique dans nos vies est dorénavant quasiment obligatoire pour se sentir « dans le coup ». Les technologies, oui, mais également tout ce qu’elles entourent… En effet, désormais, tout s’informatise et l’utilisation quotidienne de la technologie se fait de plus en plus importante. Ainsi, avec l’arrivée d’objets technologiques divers tels les téléphones cellulaires, les nouveaux logiciels, les jeux vidéo, etc. Les technologies d’aujourd’hui sont de plus en plus larges et omniprésentes. De cette manière, de nouveaux phénomènes voient le jour. Par exemple, le blogue, c’est-à-dire une sorte de « journal web » servant à diffuser les pensées ou opinions d’une personne qu’on appelle « blogueur » par l’entremise de petits billets (notes), commence véritablement à occuper beaucoup d’espace dans le monde de l’informatique. On aussi retrouve les forums qui sont en fait des espaces de discussions sur le web qui ne sont pas simultané permettant donc de commenter un sujet ou de participer à une conversation sans pour autant agir en temps réel. Finalement, on retrouve un nouveau phénomène qui commence réellement à en intéresser plusieurs, mais qui tend surtout à occuper de plus en plus d’importance au sein de la vie de plusieurs personnes : les réseaux sociaux.

À ce propos, il est possible de se questionner sur les points positifs que cela peut amener dans nos vies, mais surtout, sur les contrariétés que cela comporte. En effet, les réseaux sociaux sont fréquemment matière de débats puisqu’ils soulèvent de nombreuses interrogations et que plusieurs opinions divergent sur le sujet. Attirants et fascinants, les réseaux sociaux réussissent chaque jour à charmer de nouveaux adeptes. Or, comment se fait-il que ces réseaux, existant seulement dans le monde virtuel, réussissent à séduire autant de gens, même ceux qui, à la base, ne se croyaient pas adeptes de la technologie? Nous tâcherons de voir les points pour et contre de cette nouvelle tendance qui s’est dessinée au fil du temps dans notre société moderne et technologique.

Nuisance à l’humanité?
Dans un premier temps, certaines personnes estiment que les réseaux sociaux sont une des grandes problématiques de notre société et qu’ils devraient disparaître. Ils clament leur inutilité affirmant que ces communautés virtuelles engendrent des risques profonds de désinformation ou d’atteinte à la vie privée. De cette manière, ils croient que ces réseaux sont de véritables invitations au viol de la vie privée de par les photos et les informations personnelles qui y sont diffusées et accessibles à tous. On pense également que cela pourrait avoir un impact potentiel important sur l’éducation, la culture et la société, dans la mesure où les applications web (jeux, vidéos ou capsules, divertissements, etc.) qui y sont présentées sont plutôt abrutissantes et n’offrent aucun apport culture ou informatif aux utilisateurs. Les adversaires de cette réalité présument qu’il y a un éparpillement d’informations, c’est-à-dire que trop de données y sont diffusées et se perdent dans la multitude d’autres qui y sont offertes. Selon eux, ils nous conduiraient même à l’isolement, nous éloignant de notre entourage; les abonnés préfèreraient rester seuls devant leurs écrans plutôt que de privilégier les véritables contacts humains. De cette façon, les opposants des réseaux sociaux défendent également l’argument disant qu’en les fréquentant, ces espaces virtuels nous font perdre du temps; temps que l’on pourrait sans doute investir beaucoup plus intelligemment dans autre chose de plus bénéfique et enrichissant. En terminant, les antagonistes de ces réseaux clament que les amitiés que l’on développe virtuellement sont sans fondement et ne sont pas viables dans la « vraie » vie. Bref, pour eux, les amis virtuels ne sont pas enrichissants puisqu’ils n’offrent pas de véritables apports émotifs.

Un apport à notre société?
Dans un autre ordre d’idées, les adeptes de cette nouvelle technologie croient qu’elle permet le divertissement d’une population bien souvent prise dans les tracas du quotidien. De plus, ils supposent que les réseaux sociaux permettent d’être à l’affût de ce qui se produit dans le monde, la société en général et que le monde de l’éducation y trouvera son compte,

Aussi, on clame ici que ces lieux permettent la création de communautés professionnelles, l’acquisition de connaissances globales sur des sujets qui nous intéressent, et la découverte de nouvelles amitiés (personnes partageant les mêmes passions que nous). Par exemple, dans le cas des sites comme MySpace, leur avis est tel que ce site permet de s’informer et d’y découvrir de nouveaux talents. Finalement, les adeptes de cette technologie pensent qu’elle rapproche les gens ayant les mêmes centres d’intérêt et facilite la pérennité des liens amicaux et familiaux. Une utilisation lucide et éclairée : le meilleur des deux mondes Pour ma part, je crois qu’il y a des points positifs et négatifs aux réseaux sociaux. J’estime me trouver en terrain neutre lorsque je pense à ces derniers. Adhérant moi-même à ce genre de communautés virtuelles et y possédant différents comptes, je suis convaincu qu’il importe d’y consentir en restant lucide dans les activités qu’on y effectue. De cette manière, j’adhère aux partisans des sites du genre de Facebook dans la mesure où je crois en effet qu’ils peuvent se révéler très pratiques puisqu’ils nous permettent de demeurer en contact avec des personnes qu’il nous serait autrement plus difficile de rejoindre. Par contre, je suis consciente que le vol d’identité et le viol de la vie privée sont des sphères qui coexistent avec ce phénomène. Je tâche donc de ne pas y diffuser d’informations trop intimes ou personnelles. Mes profils sont ainsi privés et je contrôle les informations et commentaires que j’y laisse afin qu’ils soient ludiques et sensés. En effet, je prête une attention particulière à tout ce que je dis puisqu’aujourd’hui, nous savons que les conversations sont « tracées », c’est-à-dire qu’elles sont disponibles à tout le monde et enregistrées dans les bases de données des producteurs de ces réseaux. Une phrase « de travers » peut se retourner contre nous, ou avoir de graves conséquences dans la vie de quelqu’un.

Par la suite, en ce qui a trait aux amitiés virtuelles, je crois qu’il faut être encore une fois très prudent. En effet, je vois plusieurs points négatifs à se créer une vie virtuelle composée d’amis qui n’existent que dans un écran d’ordinateur. Je crois qu’en situation de crise dans notre vie privée, nous risquons de trouver cela difficile de ne point pouvoir parler de nos émotions à autrui, et ce, de vive voix. À mon avis, une amitié virtuelle repose donc sur des bases plutôt faibles puisqu’étant fondé seulement sur le partage d’intérêts communs, ce type de relations interpersonnelles ne peut être assez solide, stable et destiné à durer. Personnellement, je suis convaincue que l’amitié nécessite non seulement le partage d’intérêts communs, d’expériences de vie commune, d’émotions, ainsi que bien souvent, de communication non verbale (visible dans la complicité qui se développe). Dès lors, il me semble évident qu’il nous faut rester vigilants par rapport aux risques que cela comporte de vivre seul avec comme meilleur copain notre écran d’ordinateur.

Je crois qu’il faut rester méfiant et ne pas accepter que ces réseaux sociaux révolutionnent l’idée que l’on se faisait des relations  humaines. Le sentiment d’appartenance à un groupe comme suivre les modes et les tendances sont des actions normales chez l’être humain. Je crois par contre qu’il nous faut rester sensibles à l’apport plus riche des véritables liens sociaux. Pour terminer, j’adopte une opinion partagée sur les réseaux sociaux. D’une part, j’y vois une très grande part d’utilités à y adhérer de manière lucide et éclairée, mais j’y perçois également les pertes de temps que cela peut créer et l’aspect irréel ou faussé de la réalité qui peut s’en dégager. Je crois qu’il faut s’assurer d’en faire bon usage et demeurer vigilants face au risque d’isolement; phénomène étrangement contraire au but premier recherché par ces réseaux qui, au départ, ne voulaient probablement pas nous rendre inaptes et intimidés à construire de vraies relations humaines. J’en conclus également qu’il nous faut faire attention aux informations personnelles que l’on y diffuse comme nous savons maintenant que la plupart de ces compagnies peuvent les utiliser à des fins commerciales sans notre consentement. Pour finir, cette nouvelle technologie rejoint autant de gens puisque le besoin d’appartenance est fondamental chez l’homme. En effet, se sentir « dans le coup », appartenir à un groupe, se sentir protéger, viser la reconnaissance et s’accomplir en tant qu’individu, demeurent les bases communes des humains d’hier ou d’aujourd’hui. Avec l’évolution des technologies modernes, il semble « normal » que de nouveaux phénomènes émergent et comportent leurs bons et de mauvais côtés… À nous d’en faire bon usage, ou non!

Billet 7

L’information à l’ère du blogue et d’Internet

La possibilité d’exprimer son opinion publiquement et de se faire entendre par plus d’un, était, jusqu’à tout récemment, réservée à une classe à part de métiers et formés pour livrer la nouvelle. De retour à la réalité, à l’ère de l’instantané, les choses changent rapidement. L’utilisation massive d’Internet et de ses diverses composantes (médias sociaux, blogues, flux RSS), amène une facilité de publication incroyable et une capacité d’interagir presque sans limites. De nos jours, tout le monde peut « twitter » son opinion sur les actions du gouvernement, « facebooker » des critiques une commission gouvernementale quelconque et « bloguer » un article scientifique sur les OGM. Cette réalité met cependant la société face à un sérieux questionnement : est-ce que « trop d’informations tue l’information? » Pour examiner cette problématique, il faut s’attarder à un des phénomènes en vogue sur le cyberespace : la blogosphère. Pour bien l’analyser, il faut tout d’abord se questionner sur son utilité et sur les personnes qui participent à ce mouvement, par la suite, il faudra s’interroger sur la qualité des informations transmises par ces journalistes du web et, finalement, de leur influence sur les médias traditionnels.

Tous les citoyens ont leur place dans la blogosphère, même si les adolescents accaparent présentement la grande majorité de cette plateforme médiatique, certaines personnes ou certaines entreprises utilisent le blogue pour commenter l’actualité, donner leur opinion, apporter un complément d’information. Le tout se réalise facilement, d’où la popularité croissante du phénomène, via la publication d’articles (courts ou longs) classés d’une façon chronologique et publiés en un clic de souris sur Internet. Ajoutez-y une ou deux photos et vous venez de créer votre propre blogue. La blogosphère est donc une révolution en soi, donnant accès à la société une source alternative d’opinions et d’informations aux médias traditionnels (télévision, radio, journaux); une source qui ne suit pas une ligne éditoriale, publiant sans censure, sans filtre d’un éditeur et sans pression pour une date de tombée. Le gain principal étant de se faire lire, de faire entendre son point de vue. Par exemple, Daily Kos, un des blogues américains les plus célèbres du web, dénonce la guerre américaine au Moyen-Orient de façon directe et sans tabou, chose qui aurait été difficile à réaliser sans cet espace web. Dans le contexte actuel, où les médias traditionnels se centralisent de plus en plus et où toute opinion n’est pas toujours « politiquement correct » pour le grand public, la prise de position présentée par le Daily Kos est généralement laissée sur les tablettes. Ainsi est apparue une démocratisation des médias basée sur « des vertus de collaboration et d’égalitarisme » et d’où découle d’ailleurs le concept « d’information participative ». Celui-ci est associé à la possibilité que chacun a de contribuer à cette nouvelle forme de diffusion de l’information, via la possibilité de laisser des commentaires aux articles, créant ainsi un processus d’inter-influence entre les blogueurs et les lecteurs. Ainsi, hommes politiques, étudiants, professeurs, chercheurs se retrouvent sur la toile à écrire ou à commenter les chroniques, pour en assurer la justesse du contenue. À l’avant-garde des autres plateformes médiatiques, le blogue permet donc une réaction quasi-instantanée de son lectorat, permettant de voir se développer rapidement un argumentaire autour des informations qui y sont promues.
Il est plus que clair maintenant qu’une quantité innombrable de renseignements circulent sur Internet, émanant d’une quantité tout aussi immense de sources. Certains croient alors que ce trop-plein d’informations nuit à l’information elle-même et qu’on ne puisse donc pas accorder crédit à ce journalisme participatif créé par les blogues. Les détracteurs de ce nouveau mode de diffusion affirment que : « ce que le journaliste [du web] gagne en termes de réactivité, il le perd en termes de recul et d’esprit critique ». L’Internet tomberait donc dans son propre piège, celui de « l’instantanéité et de l’efficacité ». En ayant la possibilité de diffuser des informations aussi rapidement, sans nécessairement avoir fait les recherches nécessaires qu’un journaliste formé serait en devoir de faire, les lecteurs peuvent se retrouver devant des renseignements non-fondés, erronés ou propagandistes. Il est vrai qu’une abondance d’articles au contenu questionnable se retrouve sur plusieurs blogues, cependant, est-ce une raison pour ne pas leur accorder une confiance générale ? Il ne faut pas se laisser avoir, car il en revient forcément au jugement et à l’esprit critique du lecteur lui-même de juger du contenu avec lequel il entre en contact, en s’assurant de contre-vérifier les informations par le biais d’autres blogues, sites web ou encore des médias traditionnels. De plus, plusieurs solutions s’offrent aux lecteurs pour simplifier le casse-tête: le classement des blogues par les internautes, les tags liés aux contenus, les moteurs de recherche qui s’améliorent de plus en plus dans le tri des pages web, etc. Alors même si on ne trouvait qu’un seul blogue sur 100 répondants aux critères journalistiques, cet unique blogue serait une source d’informations libres et socialement utiles qu’on se doit de conserver.

Le phénomène des blogues prend de l’ampleur, son public s’agrandit sans cesse aux dépens des médias traditionnels, son contenu se raffine et se spécialise. Les journalistes ont toujours vécu dans un milieu hautement compétitif, où il faut être original en abordant des sujets qui se démarquent des autres et où être constamment rapide est une obligation pour livrer la nouvelle avant le compétiteur. La donne change cependant quand le compétiteur en question s’étend désormais aux frontières du web, représentant des milliers blogueurs, écrivant des milliers d’articles, à une vitesse incroyable, et ce, 24 heures sur 24. Les journaux ne suivent évidemment pas le rythme et s’essoufflent de plus en plus. Il ne faut pas cependant croire que les blogues tuent le journalisme en tant que tel, ils tuent cependant un modèle plus ancien qui ne correspond tout simplement plus aux attentes du public. Le journalisme « se transforme donc en quelque chose de plus interactif, où le consommateur est aussi le producteur »5, le domaine de la communication est un domaine en constante mouvance où les changements sont nécessaires, devant absolument s’adapter aux demandes de la société pour rester populaires. D’ailleurs, c’est ce que plusieurs journaux ont fait en proposant désormais leurs quotidiens enligne, voyant la folie du web s’emparer de ses lecteurs. De plus, ce n’est pas la fin du métier, car les journalistes de profession resteront certainement présents dans la société, pour la simple et bonne raison que la société aura toujours besoin de personnes qualifiées. Le support papier tire peut-être à sa fin en général, mais il sera toujours nécessaire d’avoir l’avis d’un spécialiste dans certaines situations complexes (journalistes politiques par exemple) ou encore pour desservir l’information pour les régions dont on parle moins sur Internet et auxquelles les blogueurs ne s’intéressent pas suffisamment pour combler la demande.

Le phénomène de la blogosphère nous permet donc d’entrer en contact avec des opinions différentes et des idées nouvelles qui sont libres de toute pression, les citoyens ont désormais la parole, et ce, presque sans aucune contrainte. Plus d’informations égalent nécessairement plus de chance d’avoir accès à la vérité. De plus, malgré l’abondance des écrits présents sur le net, le journalisme participatif se doit d’être reconnu, demandant cependant un effort d’analyse critique des internautes pour bien séparer le contenu utile du « contenu poubelle ». Le journalisme doit donc absolument s’adapter à la nouvelle technologie pour bien répondre aux critères du public qui désormais utilise les blogues et Internet comme principales ressources intellectuelles. Il s’agit d’une occasion incroyable de réinventer la diffusion de l’information, cependant étant des médias relativement nouveaux, il faut leur laisser la chance de se faire accepter, de s’ajuster et qui sait jusqu’au cela pourrait nous mener.

mardi 7 février 2012


Billet 6

Internet : communication et pratiques de socialisation

 Internet a vu le jour en grande partie à cause d’un besoin de faire communiquer rapidement et efficacement des ordinateurs entre eux pour partager des informations. Lorsque ce défi fut relevé, les programmeurs se sont penchés pour développer des logiciels permettant la communication entre internautes.


Si Internet a connu un si grand succès, sur le plan de la communication, c’est sans contredit à cause de sa rapidité et sa facilité de communiquer. Au fil des années, les moyens d’échange ont grandement évolué. Passant du mode asynchrone à un mode de communication synchrone, les logiciels de clavardage sont devenus presque aussi populaires que le téléphone, les SMS se transmettent quotidiennement en quantité industrielle, etc.

Avec les années, la communication a changé ou évolué permettant la socialisation virtuelle. La mise en ligne du site Facebook a donné un envol à ce phénomène d’échange. Plusieurs internautes s’évadent avec ces sites de socialisation jusqu’à en perdre la notion du temps. L’utilisation d’Internet pour communiquer n’a pas que des aspects positifs. Plusieurs mauvaises expériences de socialisation ont déjà fait les manchettes de nos hebdomadaires. Cette socialisation virtuelle, est-elel un moyen de fuir la réalité ou un besoin sans cesse grandissant de se sentir connecté en permanence ?


Dans un blogue de l’équipe d’Hélia, une définition de l’ « homo-reseautus-socialus » m’interpelle particulièrement et rejoint ma définition de ce nouvel être branché en permanence dans ces multiples canaux de communication (mobile, portable, tablettes, etc) « La transposition des usages courants de la vie en société sur internet est ce qui semble expliquer le mieux le succès des réseaux sociaux. Le numérique n’étant jamais qu’un prolongement de la vie physique, la possibilité d’échanger sur le même mode que dans la réalité, appartenir à des groupes sociaux affirmer sa personnalité, son style, sa présence permet à l’internaute de sublimer sa capacité d’Être social en se dotant d’un outil de communication personnel. »

Socialiser dans le monde réel et/ou dans le monde virtuel, lequel doit on privilégier ? De toutes évidences, les réseaux sociaux sont là pour rester et bien malin ceux qui peuvent prédire si ces multiples applications (et celles à venir) vont enrichir l’expérience humaine. Dans le fond, ce ne sont que des canaux de communications par lesquels les êtres humains font ce qu’ils ont toujours fait depuis le début des temps, communiquer.

Billet 5

Le web social et la cyberdépendance

On dit toujours qu’il y a deux cotés à une médaille et je considère que cette maxime s’applique très bien dans le contexte de l’utilisation des applications du web social.

Nous savons que toutes formes de dépendance cache un problème généralement plus profond et que cette dernière compense généralement pour le manque ou l’absence de ce qu’elle est censé combler. Prenons par exemple le jeu de rôle en ligne WOW (World of Warcraft) qui compte autour de 12 millions d’utilisateurs et qui essentiellement consiste à faire progresser un personnage et à devenir invincible aux yeux de tous… J’ai connu un adolescent qui avait le profil parfait pour devenir accro à ce jeu soit très faible estime de soi (autant physique qu’intellectuel) et qui pouvait passer plus de 20hres sans interruption à jouer à ce jeu… Dans ce jeu, il était quelqu’un d’important aux yeux de la communauté…

Est-ce que l’on peut dire que certains individus sont également dépendants de certains réseaux sociaux, pour ne pas le nommer FACEBOOK ? Des chercheurs de l’Université de Chicago ont menés une expérience très intéressante dont les résultats démontrent que la dépendance à Facebook serait plus intense que la dépendance à la cigarette…!

Avec ces 800 millions d’utilisateurs, Facebook offre un bassin de contacts qui fait certainement saliver toutes personnes en manque de socialisation. Est-ce un phénomène qui attire une couche particulière d’individus ? Selon certains chiffres, les 15 à 35 représentent près de 45% des utilisateurs 

D’autres chiffres tendent à dire que une audience plus féminine que masculine serait plus active sur Facebook … Une étude de Nielsen  –sérieuse?- fait un bilan des applications les plus utilisées sous Android

Une chose demeure certaine, l’humain créé des outils pour se simplifier la vie mais parfois il évalue mal le potentiel qui se cache derrière ces derniers. Avec un marteau on peut construire mais on peut aussi se taper très fort sur le doigt… Tout tourne autour de l’utilisation et tout se passe entre l’écran de l’ordi et la chaise…!